jeudi 26 novembre 2009

Introduction

Le phénomène hippie a marqué les années 60 et reste aujourd'hui dans les mémoires des adolescents et des adultes du XXI ème siécle.
Mais nous pouvons quand même nous demander si dans la société d'aujourd'hui la perception des hippies est-elle parfaitement juste ?
Tout d'abord nous allons voir qu'elle est la vision actuelle.
Ensuite , qui était réellement les hippies des années 60
Et pour finir ce qu'il nous reste de ce mouvement traversant les âges.

lundi 23 novembre 2009

a) Qu'inspire le mot hippie



Lors des TPE nous sommes allées à la recherche de personnes d’âges différents pour leur proposer un sondage possédant deux questions :

1) Ce que leur inspiraient le mot hippie ?

2) Selon les âges, s’ils auraient été ou s’ils seraient capables d’adopter ce style de vie ?


1)

Les 15, 25 ans nous ont répondu:
Cool, paix, drogues, dreadlocks, années 70, cheveux long, idéal de vie, le van, fleur, la folie, Woodstock, couleur, hair, Guitare, peace and love.


Les 25, 40 ans nous ont répondu:
Liberté, nature, Woodstock, baba-cool, gauchiste.

Les 40, 60 ans nous ont répondu:
Musique ( beaucoup de fois ), insouciance, drogues, années 70, Woodstock

Les plus de 60 ans nous ont répondu:
Jeunesse, fleur, habillement, n’importe quoi, peace and love jeune, spécial, bab’s, nature.


2)
Pour les 15 à 25 ans environ 26% ont répondu que oui et environ 74% non.
Pour les 25 à 40 ans environ 30% ont répondu oui et environ 70% non.
Pour les 40 à 60 ans ….
Pour les plus de 60 ans, tous ont répondu non.


Quelque soit les âges, qu‘ils aient vécu ce phénomène ou non, nous remarquons que leur vision coïncide sur pas mal de points, mais plus on avance dans l’âge, plus leur perception devient négative.
On remarque aussi que les mots qui ressortent le plus, touchent principalement l’apparence et non leur idéologie de penser. Cela montre que la vision actuelle des hippies est superficielle et caricaturale.

dimanche 22 novembre 2009

b)Une vision caricaturale


Grâce à notre sondage nous avons remarqué que les mots qui revenaient le plus étaient sur le physique du hippie ou encore et assez rarement sur les raisons de ce mouvement. Nous pouvons alors penser que la société d’aujourd’hui a une vision assez caricaturale des hippies… oubliant presque ce qu’ils prônaient avant tout. On remarque de plus, que les mots sont parfois péjoratifs !

Pour tout le monde finalement; lorsque l'on pense à un hippie on s'imagine tout de suite un grand homme, mince, cheveux long, pantalon pattes d'eph' qui ne cesse de fumer... On pense aussi à une personne complétement anarchiste ne communiquant pas et qui a comme seul mot à la bouche: peace & love. Cette image est caricaturée surtout quand on parle d'eux en tant que "baba-cool".

Durant nos recherches nous sommes allées sur certains forums pour voir, vaguement ce que les gens en pensaient! Ils étaient tous d'accord pour dire que les hippies n'étaient présent que pour fumer et en quelques sortes " mettre le bordel ".


La caricature hippie est très reprit aussi dans des films comme True Romance ou le plus souvent dans les séries animées tel que Les Simpsons ou encore South Parc.

Ils sont ainsi montrés avec un join à la bouche, ayant du mal à s’exprimer à cause de la drogue, faisant le signe peace and love, et avec un air pas très malin…c'est pourquoi il ne sont pas très pris au sérieux.

Bien que certains restent fidèles aux idéaux hippie, ce phénomène traverse aussi les âges d’une manière burlesque et caricaturale.


vendredi 20 novembre 2009

a) L'histoire des hippies

Hippie

Nom et adjectif répandu vers 1967 en français, et emprunté à l'américain hippy nom dérivé de hip ( variante de hep ) qui est initié, au courant et ce qui est nouveau, d'origine inconnue.

Le mot, d'abord américain, désigne des personnes, en général jeunes, qui rejettent les valeurs sociales et culturelles de la société de consommation ( mode de vie, recherche de l'argent, goût de l'argent ,etc ...) et le nationalisme. En 1990, hippie, comme beatnik* évoque surtout la décennie 1960-1970, mais le mot reste vivant pour évoquer un état d'esprit, tout comme baba cool, autre anglicisme vieilli, écolo, etc.

Beatnik* : Le mot se dit d'un jeune homme ou d'une jeune fille en révolte contre la société bourgeoise, vivant sans domicile fixe. Il a été très employé avant de reculer au profit de

D'où vient ce phénomène ?


- États unis
- Années 1960
Ce phénomène apparait pour la première fois en 1967 à San Francisco en Californie, dans un climat de contestation et de révolte. A cette époque, une majeure partie de la jeunesse est fédérée dans des manifestations contre la guerre du Vietnam, et les émeutes des noirs éclatent dans les villes.

Ils sont considérés comme des socialistes atypiques qui veulent transformé la société en mettant en places des communautés idéales plus ou moins libertaires.
En effet , les jeunes du Baby Boom ( 1945 ) ne VEULENT PAS ressembler à la génération de leurs parents. Ils refusent le conformisme. Il cherche à fuir la société de consommation bien pensante et l'Amérique post-nucléaire en menant une vie totalement libérée que ce soit à travers leurs déplacements constants mais aussi à travers le sexe et la musique.

Il y a, alors, une réelle volonté de rupture avec le mode de vie des autres personnes.
Ils réagissent donc violemment vis-à-vis des lois et de la société, et vont, au fur et à mesure se créer leur propre "religion", la "religion hippie". Il faut donc alors être peace & love ainsi que flower power, et surtout aimer la nature quitte à aller vivre dans un pays retiré, sans pollution !


Les précurseurs
direct du mode de vie de la jeunesse des " sixties ", celle de la beat generation* sont William Burroughs, Allen Ginsberg & Jack Kerouac ( les beatniks).

BEAT GENERATION*
C'est un mouvement artistique et littéraire né dans les années 50 aux États unis . En effet la beat generation a eu beaucoup d'influence sur le mouvement hippie, sur l'opposition de la guerre du Vietnam, etc , etc ... Ce mouvement a pour principe de " réveiller le corps et l'esprit " ; boire, se droguer, vivre son enthousiasme, rêver sa solitude et sa dépression ... se détruire.
Mais niveau littérature, c'est gagné ." Nous serons de grands écrivains" s'étaient-ils promis. D'où une écriture libre, spontanée, sans aucune correction.

/!\ cliquez ici pour quelques extraits qu'ont écrit Kerouac et Ginsberg.
- lien d'une interview de Kerouac parlant de la beat generation

Mai 68 une date importante dans l'histoire du phénomène hippie....

Certes Mai 68 fut un événement lié aux hippies par la suite mais, contrairement à ce que tout le monde pensait, pense, ou penseront Mai 68 n'a pas concerné les hippies ! Les hippies sont-ils des révolutionnaires comme les étudiants de la Sorbonne, ou bien de simples contestataires remettant tout en question? Comment considérer ces adolescents?

En ce qui concerne les hippies, nous pourrions les placer dans le groupe des "contestataires", car n'oublions pas que Révolution rime avec violence, et que forcément, les hippies détestaient cela !

Pour ce qu'il est des jeunes de Mai 68, nous pouvons eux aussi, les placer dans le clan des "contestataires". Ils ont peut-être fait changer beaucoup de choses par la suite, mais cette révolution n'a pas été aussi sanglante que les Révolutions Russe et Française.

Ces étudiants avaient la possibilité de protester verbalement et crier pour se faire entendre, mais pas de se retourner contre l'Etat, car ils n'étaient pas assez nombreux et n'avaient donc pas assez d'impact.

Pour les ressemblances entre hippies et jeunes gauchistes, ils avaient les mêmes revendications et façon de penser; la seule différence était simplement leur manière de contester.

Les hippies préféraient la non-violence, tandis que les étudiants de Mai 68 s'exprimaient par la force pour se faire entendre (dépavage des rues). Ils avaient une conscience politique d'extrême gauche et un engagement qui allait jusqu'à affronter violemment la police pour faire changer les choses. Les hippies, eux, avaient plutôt une philosophie du genre hare krishna ! Ils n'étaient donc en tout cas pas "frères" des étudiants de gauche, ni "héritiers", puisqu'ils existaient déjà avant Mai 68. On peut alors les qualifier en tant que " cousins ".

Par contre, il est vrai que depuis Mai 68, le mouvement hippie s'est encore plus répandu en France.

jeudi 19 novembre 2009

b) Idéologie des hippies



Les hippies étaient les membres d'une contre culture. Ils refusaient toutes formes d'autorité. Ils contestaient le matérialisme et le consumérisme rejetaient les valeurs associées au travail et à la réussite professionnelle. Ils aspiraient à une très grande fraternité à travers laquelle ils espéraient trouver des idées et des solutions.

On retrouve alors beaucoup de films expliquant leur comportements, leur philosophie , ou encore expliquant leur mode de vie.

Following Sean (clic)





Synopsis : En 1969 à San Francisco, dans un célèbre court métrage, un petit garçon de 4 ans, Sean, assis pieds nus sur un canapé, parle de fumer de l'herbe, d'habiter avec des accros aux amphets, et de flics qui "cassent des têtes".
Trente ans plus tard, le réalisateur retrouve ce gamin, ses parents libertaires et sa mamie communiste. Mais les choses ne tournent jamais comme on le pense.



Hair (clic)

Synopsis : Claude Bukowski, jeune fermier de l'Oklahoma, désire visiter New York avant de partir pour le Vietnam. A Central Park, il se lie d'amitié avec un groupe de hippies. Cette rencontre va bouleverser sa vie.






On retrouve aussi des livres qui expliquent de même la vie des hippies.
Hippies de Barry Miles


Résumé:



Tout commence du côté de San Francisco, au milieu des sixties. Une vague anticapitaliste, pacifiste et libertaire affiche ses différences. Cheveux longs, vêtements bariolés, cigarettes qui font rire… les hippies vont tenter de «réinventer la vie». Avec cet album largement illustré de photos, d’affiches d’époque, de pochettes d’albums et de concerts de rock psychédélique, ou de revues légendaires de la free press, Barry Miles retrace cette épopée hallucinée qui allait peser sur la culture américaine. Cool !



Les hippies = un retour à la nature.
En effet ils étaient très proche de la nature en s'occupant des animaux de leurs plantes, de leurs jardins. Cette caractéristique était réellement très importante pour eux. Certains hippies allaient même s'installaient en Inde en Turquie au Maroc afin de se consacrer à la nature, et d'être beaucoup plus proche de celle-ci. D'autres partaient dans des pays où la liberté sexuelle et ou la tolérance des styles de vies leur convenaient mieux.
Voici une extrait de Journal d'une communauté de Michel Besson et Bernard Vidal datant de 1975:

"[…] Vivre à la campagne, y créer, y produire, ce n’est plus pour nous une absurdité ridicule. Nous commençons à abandonner notre mépris inconscient pour ce monde réel et essentiel que sont la nature, les cultures, les animaux, le monde paysan, ceux que beaucoup de citadins appellent encore les " péquenots " ! ! ! Parallèlement, le boulot bien réglé et entièrement imposé, en ville, tournée des cafés, le film ou le bal du samedi soir, le tiercé qui remplace la messe des dimanches matin, l’atmosphère concentrationnaire des H.L.M., tout cela nous semble bien loin… Nous savons que ça existe encore et partout, que beaucoup de gens y vivent parce qu’ils ne peuvent pas se payer le "luxe" de partir, de changer de cadre, mais pour nous, on ne pourrait plus y retourner."


Finalement oui, les hippies se consacraient à la nature premièrement par refus de la société de consommation et deuxièmement par souci d'écologie. Leur principal objectif était en fait de fuir la société industrielle pour oublier l'argent, le profit et le matérialisme, et se retrouver en symbiose avec la nature.



Les hippies = une vie communautaire.

Le temps de l'utopie communautaire vit le jour dans les années 60 aux Etats-Unis. Les jeunes Français, eux, aimaient se rassembler afin de vivre en commun une vie différente de celle qui leur était proposée par la société dont ils étaient issus. Ils voulaient montrer qu'il était possible de vivre autrement, de manière indépendante mais solidaire, tout en côtoyant des gens ayant les mêmes idées qu'eux. Parfois, ils habitaient plus ou moins illégalement dans des squats (maisons abandonnées), et vivaient avec le minimum vital, puisqu’ils affirmaient que c’est la société qui crée les besoins secondaires.
C'est sûr, ce genre de chose était plutôt mal vu par les gens .


Étrangement, ces communautés ne duraient jamais plus de quelques années, car en fin de compte, elles se révélaient être un échec. Elles devenaient invivables, soit parce que les habitants n’arrivaient plus à s’entendre entre eux, soit parce qu’ils se rendaient compte qu’ils avaient besoin de plus d’indépendance et d’individualité et que leur promiscuité leur pesait trop lourd. C’est pour cela que beaucoup de communautés se séparèrent, se rendant compte que leur expérience était effectivement utopique.



Les hippies =un comportement libre.

Comme nous l'avons dit plus haut, les hippies faisait des voyages en Inde, au Maroc afin de découvrir d'autre modes de vies, d'autres cultures. Sur le plan musical, ils organisèrent des festivals où les jeunes venaient "s'éclater" , c’est-à-dire prendre de la drogue et flirter tout en écoutant de la bonne musique. C’est ce qu’ils appelaient une ambiance psychédélique.




Le comportement libre a pu aussi s'exhiber au festival Woodstock en 1969. Jeunes hommes et femmes se mélangeaient dans l’eau, nus et sans aucune inhibition. Cela choqua l’Amérique entière, et c’était le but !

Bien sûr, nous, cela ne nous choque pas puisque les temps ont bien évolué depuis, même si oui, dans la réalité, le fait de se mettre à nu ainsi devant tout le monde n’est pas entré dans les mœurs ! Si, ces trente dernières années, la société occidentale a évolué dans un sens moins puritain, elle est restée tout aussi pudique.



Les hippies = usage de drogues

Les principales drogues consommées par les hippies étaient la marijuana et le haschich (drogues dites douces), ainsi que le LSD, la mescaline et autres acides hallucinogènes (drogues dites dures). Leur but était de méditer à travers ces paradis artificiels, d’élargir leur conscience, de "sortir de son corps" comme les chamans indiens. Ces drogues faisaient partie de leur culture et de leurs habitudes hebdomadaires. Mais attention, il ne faut pas forcément toujours associer la drogue aux hippies, car il existait aussi beaucoup de hippies qui ne se droguaient jamais ou très rarement.

Les hippies fumaient la marijuana en cigarettes appelées joints, ou à l'aide de chillums, sortes de petites pipes en bois servant à aspirer plus de bouffées de fumée à la fois. Ses effets peuvent être très différents et dépendent souvent de l'état d'esprit du consommateur. Par exemple, ils peuvent être euphorisants, ou au contraire relaxant. Le cannabis peut aussi être utilisé à des fins médicales.



Les hippies = musique importante dans leurs vies

Au début des années soixante, leurs idoles étaient surtout des groupes ou chanteurs de rock ou de blues aux paroles plutôt simplistes et sentimentales, comme les Beatles, qui commencèrent leur carrière mondiale dès 1962, ou Joe Cocker.

Cette musique était plus libre. Beaucoup de groupes s’en inspirèrent par la suite, comme The Byrds, influencés par les Beatles. Ils aimaient aussi tout ce qui s'inspirait de la musique indienne et orientale, comme le chanteur britannique Donovan. Mais, vers la fin de la décennie, les artistes à la mode tels que Bob Dylan, se mirent à chanter des textes plus méditatifs et engagés. Ce fut aussi le début d'un nouveau style de musique pop: le "psychédélique" ou acid-music, qui évoquait l'état psychique provoqué par les drogues hallucinogènes.


Les figures emblématiques :Jimi Hendrix, Frank Zappa, Janis Joplin, les Doors, les Who, les Rolling Stones et Pink Floyd.

mercredi 18 novembre 2009

c) L'ésthétique



Le style, le look était très important chez les hippies car, c'est vrai, on distingue une hippie avant tout grâce a son look. Ils avaient dans l'idée de mettre ce qu'ils voulaient en dépensant le moins d'argent possible. Ils s'habillaient de façon très originale voir même d'une façon presque choquante pour les autres.


djellabas indiennes ou tuniques,
gilets afghans, "moumoutes" brodées,
habits souvent fleuris et à motifs très colorés,
petites lunettes rondes ,
badges fantaisie, bagues voyantes...
Filles et garçons s'habillaient de la même manière afin d'effacer toutes différences. Les garçons se laissaient souvent
pousser la
barbe et avaient les cheveux longs. Leur look faisait entièrement partie de la culture occidentale.