jeudi 19 novembre 2009

b) Idéologie des hippies



Les hippies étaient les membres d'une contre culture. Ils refusaient toutes formes d'autorité. Ils contestaient le matérialisme et le consumérisme rejetaient les valeurs associées au travail et à la réussite professionnelle. Ils aspiraient à une très grande fraternité à travers laquelle ils espéraient trouver des idées et des solutions.

On retrouve alors beaucoup de films expliquant leur comportements, leur philosophie , ou encore expliquant leur mode de vie.

Following Sean (clic)





Synopsis : En 1969 à San Francisco, dans un célèbre court métrage, un petit garçon de 4 ans, Sean, assis pieds nus sur un canapé, parle de fumer de l'herbe, d'habiter avec des accros aux amphets, et de flics qui "cassent des têtes".
Trente ans plus tard, le réalisateur retrouve ce gamin, ses parents libertaires et sa mamie communiste. Mais les choses ne tournent jamais comme on le pense.



Hair (clic)

Synopsis : Claude Bukowski, jeune fermier de l'Oklahoma, désire visiter New York avant de partir pour le Vietnam. A Central Park, il se lie d'amitié avec un groupe de hippies. Cette rencontre va bouleverser sa vie.






On retrouve aussi des livres qui expliquent de même la vie des hippies.
Hippies de Barry Miles


Résumé:



Tout commence du côté de San Francisco, au milieu des sixties. Une vague anticapitaliste, pacifiste et libertaire affiche ses différences. Cheveux longs, vêtements bariolés, cigarettes qui font rire… les hippies vont tenter de «réinventer la vie». Avec cet album largement illustré de photos, d’affiches d’époque, de pochettes d’albums et de concerts de rock psychédélique, ou de revues légendaires de la free press, Barry Miles retrace cette épopée hallucinée qui allait peser sur la culture américaine. Cool !



Les hippies = un retour à la nature.
En effet ils étaient très proche de la nature en s'occupant des animaux de leurs plantes, de leurs jardins. Cette caractéristique était réellement très importante pour eux. Certains hippies allaient même s'installaient en Inde en Turquie au Maroc afin de se consacrer à la nature, et d'être beaucoup plus proche de celle-ci. D'autres partaient dans des pays où la liberté sexuelle et ou la tolérance des styles de vies leur convenaient mieux.
Voici une extrait de Journal d'une communauté de Michel Besson et Bernard Vidal datant de 1975:

"[…] Vivre à la campagne, y créer, y produire, ce n’est plus pour nous une absurdité ridicule. Nous commençons à abandonner notre mépris inconscient pour ce monde réel et essentiel que sont la nature, les cultures, les animaux, le monde paysan, ceux que beaucoup de citadins appellent encore les " péquenots " ! ! ! Parallèlement, le boulot bien réglé et entièrement imposé, en ville, tournée des cafés, le film ou le bal du samedi soir, le tiercé qui remplace la messe des dimanches matin, l’atmosphère concentrationnaire des H.L.M., tout cela nous semble bien loin… Nous savons que ça existe encore et partout, que beaucoup de gens y vivent parce qu’ils ne peuvent pas se payer le "luxe" de partir, de changer de cadre, mais pour nous, on ne pourrait plus y retourner."


Finalement oui, les hippies se consacraient à la nature premièrement par refus de la société de consommation et deuxièmement par souci d'écologie. Leur principal objectif était en fait de fuir la société industrielle pour oublier l'argent, le profit et le matérialisme, et se retrouver en symbiose avec la nature.



Les hippies = une vie communautaire.

Le temps de l'utopie communautaire vit le jour dans les années 60 aux Etats-Unis. Les jeunes Français, eux, aimaient se rassembler afin de vivre en commun une vie différente de celle qui leur était proposée par la société dont ils étaient issus. Ils voulaient montrer qu'il était possible de vivre autrement, de manière indépendante mais solidaire, tout en côtoyant des gens ayant les mêmes idées qu'eux. Parfois, ils habitaient plus ou moins illégalement dans des squats (maisons abandonnées), et vivaient avec le minimum vital, puisqu’ils affirmaient que c’est la société qui crée les besoins secondaires.
C'est sûr, ce genre de chose était plutôt mal vu par les gens .


Étrangement, ces communautés ne duraient jamais plus de quelques années, car en fin de compte, elles se révélaient être un échec. Elles devenaient invivables, soit parce que les habitants n’arrivaient plus à s’entendre entre eux, soit parce qu’ils se rendaient compte qu’ils avaient besoin de plus d’indépendance et d’individualité et que leur promiscuité leur pesait trop lourd. C’est pour cela que beaucoup de communautés se séparèrent, se rendant compte que leur expérience était effectivement utopique.



Les hippies =un comportement libre.

Comme nous l'avons dit plus haut, les hippies faisait des voyages en Inde, au Maroc afin de découvrir d'autre modes de vies, d'autres cultures. Sur le plan musical, ils organisèrent des festivals où les jeunes venaient "s'éclater" , c’est-à-dire prendre de la drogue et flirter tout en écoutant de la bonne musique. C’est ce qu’ils appelaient une ambiance psychédélique.




Le comportement libre a pu aussi s'exhiber au festival Woodstock en 1969. Jeunes hommes et femmes se mélangeaient dans l’eau, nus et sans aucune inhibition. Cela choqua l’Amérique entière, et c’était le but !

Bien sûr, nous, cela ne nous choque pas puisque les temps ont bien évolué depuis, même si oui, dans la réalité, le fait de se mettre à nu ainsi devant tout le monde n’est pas entré dans les mœurs ! Si, ces trente dernières années, la société occidentale a évolué dans un sens moins puritain, elle est restée tout aussi pudique.



Les hippies = usage de drogues

Les principales drogues consommées par les hippies étaient la marijuana et le haschich (drogues dites douces), ainsi que le LSD, la mescaline et autres acides hallucinogènes (drogues dites dures). Leur but était de méditer à travers ces paradis artificiels, d’élargir leur conscience, de "sortir de son corps" comme les chamans indiens. Ces drogues faisaient partie de leur culture et de leurs habitudes hebdomadaires. Mais attention, il ne faut pas forcément toujours associer la drogue aux hippies, car il existait aussi beaucoup de hippies qui ne se droguaient jamais ou très rarement.

Les hippies fumaient la marijuana en cigarettes appelées joints, ou à l'aide de chillums, sortes de petites pipes en bois servant à aspirer plus de bouffées de fumée à la fois. Ses effets peuvent être très différents et dépendent souvent de l'état d'esprit du consommateur. Par exemple, ils peuvent être euphorisants, ou au contraire relaxant. Le cannabis peut aussi être utilisé à des fins médicales.



Les hippies = musique importante dans leurs vies

Au début des années soixante, leurs idoles étaient surtout des groupes ou chanteurs de rock ou de blues aux paroles plutôt simplistes et sentimentales, comme les Beatles, qui commencèrent leur carrière mondiale dès 1962, ou Joe Cocker.

Cette musique était plus libre. Beaucoup de groupes s’en inspirèrent par la suite, comme The Byrds, influencés par les Beatles. Ils aimaient aussi tout ce qui s'inspirait de la musique indienne et orientale, comme le chanteur britannique Donovan. Mais, vers la fin de la décennie, les artistes à la mode tels que Bob Dylan, se mirent à chanter des textes plus méditatifs et engagés. Ce fut aussi le début d'un nouveau style de musique pop: le "psychédélique" ou acid-music, qui évoquait l'état psychique provoqué par les drogues hallucinogènes.


Les figures emblématiques :Jimi Hendrix, Frank Zappa, Janis Joplin, les Doors, les Who, les Rolling Stones et Pink Floyd.

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